Je pense d'abord à nos collègues d'outre-mer qui ont fait 20 000 kilomètres pour débattre demain de leur budget et qui ne pourront pas le faire. Apparemment, les débats ultramarins n'intéressent personne ! Vous devriez pourtant vous y intéresser.
Surtout, madame la présidente, je me réjouis du changement de ton du ministre de la santé. Notre débat est légitime, monsieur le ministre, et si vous devez revenir devant nous dans un ou deux mois pour débattre à nouveau de ce dispositif, tant pis ! Nous sommes là, nous les députés, pour échanger, pour dialoguer avec les ministres, et non pour nous accuser perpétuellement ! Je ne vous accuse pas, moi, d'être responsable de 35 000 morts dans notre pays, …