Ne nous avouons pas vaincus tout de suite : nous n'allons pas prendre de l'argent sur le budget de l'État pour compenser l'éventuelle baisse des crédits du POSEI au moment même où le Président de la République redouble d'efforts pour peser dans la négociation ! Les discussions ne sont pas terminées ; nous les avons menées au niveau ministériel avec Julien Denormandie, et le Président de la République conduit désormais une initiative auprès des institutions européennes. Je ne crie donc pas défaite, bien au contraire ; nous sommes mobilisés.
Par ailleurs, Julien Denormandie et moi-même installerons demain le Comité de transformation agricole, dont le POSEI est une pièce importante, même si elle n'est pas la seule.
Demande de retrait, car l'État n'a pas à compenser l'argent que le POSEI ne mettrait plus sur la table pour les agriculteurs. À défaut, avis défavorable.