Les conséquences économiques de la crise sanitaire sont encore plus graves dans les territoires ultramarins, très dépendants des échanges extérieurs, que dans l'Hexagone : la perte d'activité pendant le premier confinement y a d'ores et déjà été estimée à 30 %. L'arrêt partiel ou total de l'activité touche en effet des territoires déjà fortement fragilisés par l'éloignement et l'insularité, qui limitent le champ d'action des entreprises et leur capacité à prospecter au-delà du marché local.
Nos entreprises ont besoin d'un instrument financier qui leur permette non seulement de se rétablir, mais également d'envisager de changer d'échelle pour conquérir de nouveaux marchés.
Je propose donc la création d'un fonds de dotation « relance post-pandémie », crédité de 20 millions d'euros, qui pourrait être déployé en parallèle du plan territorialisé envisagé par le Gouvernement.