Cet amendement est très séduisant. J'ai d'ailleurs déposé le même en commission des finances, mais il a été rejeté.
Il convient de développer les entreprises ultramarines et de leur permettre de se déployer sur des marchés autres que leur marché local, étriqué et composé d'une population vieillissante, notamment en Guadeloupe, en Martinique, ainsi, dans une moindre mesure, qu'à la Réunion ou dans d'autres territoires.
Les douanes classent nos territoires comme des lieux d'exportation pour la France hexagonale. Nous avons souvent consacré des moyens, régionaux ou étatiques, pour soutenir les exportations des entreprises ultramarines dans l'espace régional qui les entoure, mais le niveau de vie y est plus faible et la possibilité d'y vendre des produits réduite. Nous avons, en revanche, oublié d'aider nos entreprises à exporter vers l'Hexagone.
Il faut réfléchir à ce sujet, monsieur le ministre. Je m'associe à l'appel lancé par cet amendement pour aider les entreprises ultramarines à exporter – selon l'acception des douanes – vers l'Hexagone. Un marché de 67 millions d'habitants n'existe pas sous nos latitudes, sans parler de la porte d'entrée qu'il constitue pour le marché européen. Voilà pourquoi je soutiens, à titre personnel, cet amendement.