N'ayant pas été suffisamment convaincant hier, je tenterai à nouveau, ce matin, de défendre l'objectif visé par cet amendement. Les entreprises ultramarines ont besoin d'accéder à un marché élargi. Or, depuis des décennies, nous avons négligé l'intérêt que pouvait représenter pour elles le marché hexagonal. Beaucoup a été fait pour les aider à exporter dans leur zone géographique et à commercer à l'échelle régionale, notamment grâce au programme européen de coopération interrégionale INTERREG. En revanche, le marché intérieur des entreprises ultramarines – c'est-à-dire le marché hexagonal – a été négligé. Je souhaite que nous nous saisissions de cet enjeu. Il se trouve qu'un fonds exceptionnel d'investissement a été créé pour l'outre-mer. Il constitue, en quelque sorte, une immobilisation corporelle. Dans le même esprit, mon amendement propose de créer un fonds de dotation qui permette aux entreprises ultramarines d'accéder aux marchés hexagonal et européen. Jusqu'à présent, rien n'a vraiment été fait en ce sens. Je précise que cet amendement n'a pas été examiné par la commission.