Je demande le retrait de l'amendement. À défaut, j'émettrai un avis défavorable, motivé non par le fond de l'amendement, mais par les moyens qu'il préconise. Nous devons favoriser l'accès des entreprises ultramarines au marché hexagonal, mais un fonds de dotation n'y suffirait pas. Le programme INTERREG a plutôt bien fonctionné, et d'autres dispositifs relevant de Business France et de Bpifrance peuvent être mobilisés. En outre, plus de 240 millions d'euros sont inscrits dans le plan de relance pour aider les entreprises à avancer dans ce domaine. Enfin, la baisse des impôts de production prévue par le plan de relance offrira des marges de manoeuvre aux entreprises, afin qu'elles renforcent leur compétitivité et se transforment pour s'adapter au mieux au marché, y compris hexagonal. Nous devons identifier les solutions les plus pertinentes pour répondre à cet enjeu, et je suis disposé à y travailler avec les équipes de Bruno Le Maire et les parlementaires qui le souhaitent. Il importera également de bien comprendre les besoins spécifiques des différentes entreprises, selon qu'elles relèvent des services, de l'industrie ou de l'agriculture. Sans attendre, je propose d'évoquer cette question, au moins pour les filières agricoles, dès le comité de transformation agricole qui se tiendra cet après-midi avec Julien Denormandie.