Vous évoquez une problématique importante liée à la présence de déserts médicaux dans les outre-mer. Si certains ultramarins viennent se faire soigner dans l'Hexagone, ce n'est pas parce qu'ils en ont envie mais parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire chez eux, en outre-mer. Lorsqu'ils ne sont pas accompagnés, ils rencontrent forcément des difficultés. Des réponses parcellaires ont été apportées : parfois, la prise en charge d'un accompagnant est consentie pour un temps donné, dans un lieu d'hébergement, mais ensuite, tout s'arrête et l'accompagnant est livré à lui-même. Il doit se débrouiller et séjourner chez une tante, une soeur, un frère ou tout autre membre de sa famille. Quant au malade, il se trouve démuni.
Il s'agit là d'un enjeu de continuité territoriale sanitaire. Nous ne parlons pas encore de la fin de vie ou des obsèques : nous parlons d'une situation causée par un désert médical. Une personne malade a besoin de se faire soigner dans l'Hexagone et l'accompagnant est souvent, au moins en partie, livré à lui-même. Avis favorable, à titre personnel.