Je me suis engagé à examiner les dépenses sanitaires de la Nouvelle-Calédonie qui, comme vous le savez, est l'un des rares territoires de la République sans covid-19. Or les quatorzaines induisent des coûts pour le gouvernement de Nouvelle-Calédonie – c'est une spécificité propre à ce territoire et à quelques autres : je salue le député Stéphane Claireaux de s'être mobilisé sur cette question à Saint-Pierre-et-Miquelon. Encore une fois, je me suis donc engagé à examiner non pas les dépenses économiques du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, mais ses dépenses sanitaires. La comptabilisation est en cours par la direction régionale des finances publiques et les services du Gouvernement.
S'agissant de la différence entre les États du Pacifique et les territoires français, je partage votre point de vue : c'est précisément pourquoi nous cherchons une solution au moyen des lignes budgétaires que j'ai évoquées. Il ne faut pas pour autant amoindrir nos efforts en faveur des autres archipels : le Vanuatu, par exemple, a une histoire particulière avec la France et il faut continuer d'y faire des choses, y compris de manière transversale. De surcroît, c'est une action qui participe de notre ambition concernant l'axe indo-pacifique. Quoi qu'il en soit, il va de soi qu'il faut progresser sur ces questions dans les collectivités françaises du Pacifique – je n'oublie pas Wallis et Futuna.