Quelles sont les raisons, monsieur le ministre, qui empêchent de doter cette délégation d'un budget ? Je comprendrais que le montant proposé soit trop important du point de vue budgétaire, mais sur le fond, cette délégation mérite selon moi de disposer de crédits spécifiques, d'autant plus que son format a été modifié cette année. Trois experts lui sont désormais adossés dans trois domaines : la visibilité, la place des ultramarins dans les chaires universitaires et le sport. À cet égard, les rapports sont-ils prêts et allons-nous parvenir à des solutions pérennes ?
Quoi qu'il en soit, il faut doter cette délégation d'un budget d'intervention, comme c'est le cas de la DILCRAH par exemple – dont les fonds ont notamment bénéficié aux associations polynésiennes de défense des victimes de discriminations.
Peut-être l'examen des crédits de la mission « Outre-mer » n'est-il pas le lieu d'adopter cette proposition, mais réfléchissons à donner à cette délégation les moyens de mener ses projets à bien.