Je travaille régulièrement sur le retour des forces vives. C'est l'occasion pour moi de dire que l'une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés, que ce soit dans le public ou dans le privé, dans les grandes directions de l'État ou dans les grandes entreprises, réside dans le manque de transparence concernant la disponibilité des postes. En effet, certains ultramarins talentueux, disséminés aux quatre coins du globe, ne sont parfois pas informés de l'ouverture d'un poste, du fait de pratiques d'opacité ou de favoritisme qui ont cours dans les grands ministères ; elles doivent être identifiées et faire l'objet d'un examen approfondi.
Nous demandons donc davantage de transparence. C'est aussi le cas dans le secteur privé : le ministère des outre-mer a financé des associations qui réalisent un travail extraordinaire, Alé Vini en Guadeloupe et Alé Viré en Martinique. Nous travaillons avec elles, et une vraie volonté d'innovation se fait jour au niveau national pour créer une plateforme de coopération, en incluant Pôle emploi. Nous avançons progressivement à ce sujet, et nous réussirons. Pour ma part, je suis favorable à toute tentative visant à identifier les difficultés et à faire oeuvre de vérité.