Vous avez raison de le faire, et je dois saluer, intuitu personae, le volontarisme et l'engagement de M. le ministre des outre-mer sur cette question, qu'il avait déjà prise à bras-le-corps avant même d'occuper ses fonctions actuelles ; son directeur de cabinet y est d'ailleurs très sensible lui aussi.
Le problème de l'eau est d'une gravité criante en Guadeloupe et, plus généralement, dans les outre-mer. Puisque vous avez dit, monsieur le ministre, qu'il vaudrait mieux que les rapports soient réalisés par les parlementaires eux-mêmes, je saisis la balle au bond : je soumettrai bientôt à notre président de groupe une idée que j'ai d'ailleurs déjà évoquée auprès du président de l'Assemblée nationale. Il est en effet important que nous fassions toute la lumière sur les dysfonctionnements qui existent depuis plusieurs décennies en Guadeloupe et ailleurs, où ils ont des conséquences dramatiques pour les populations.
Je demande donc le retrait de votre amendement, madame la députée, car nous voulons aller plus loin en nous saisissant nous-mêmes du problème, en tant que parlementaires.