La taxe de séjour doit ainsi pouvoir être collectée directement par les plateformes numériques. La loi de finances de 2015 prévoit cette possibilité. La plateforme la plus connue, Airbnb, récupère aujourd'hui la taxe de séjour pour une cinquantaine de collectivités, notamment des grandes villes telles que Strasbourg ou Paris. C'est toutefois insuffisant, car près de 2 000 communes seraient concernées.
Je propose de fixer au 1er janvier 2019 l'entrée en application de l'obligation de la collecte de la taxe de séjour par les plateformes de réservation en ligne.
Puisqu'il est question de rassembler les dispositions sur le sujet dans une seule proposition, je consens à retirer mon amendement, mais il me semble important de passer dès à présent la vitesse supérieure pour assurer une égalité de traitement entre les hôteliers et les plateformes.