L'accueil massif de personnes que nous ne sommes pas en capacité d'intégrer est un drame de misère qui nous met en danger. Il est plus que temps de mettre notre budget au diapason des actions nécessaires. L'écho des derniers attentats est criant à cet égard : la stratégie migratoire du Gouvernement, madame la ministre, chers collègues de la majorité, où l'humanité évoquée par le précédent orateur confine à la naïveté et où la fermeté se cantonne malheureusement aux discours : un terroriste pakistanais entré illégalement en France en ayant menti sur son âge ; un terroriste tchétchène, symbole à lui seul du dévoiement du droit d'asile, refusé par une décision administrative cassée ensuite par la Cour nationale du droit d'asile ; un terroriste tunisien entré clandestinement il y a moins d'un mois sur notre sol, après avoir été sauvé par les secours italiens. Ces constats abominables appellent des réactions immédiates.
Fixons chaque année un plafond d'immigration légal adapté à nos capacités d'intégration et voté par le Parlement.
Expulsons les clandestins étrangers condamnés à de la prison ferme. Ils représentant aujourd'hui près d'un quart des détenus dans les prisons françaises.
Expulsons, non pas quatorze, mais les milliers d'étrangers inscrits au fichier de la radicalisation à visée terroriste.
Imposons des examens osseux aux mineurs non accompagnés et considérons majeurs ceux qui refusent de s'y soumettre.
Étendons la rétention de sûreté aux auteurs de crimes ou délits terroristes alors que plusieurs centaines des individus concernés vont être libérés d'ici à 2022.
Interdisons le retour des djihadistes français sur le sol national et appliquons-leur systématiquement la déchéance de nationalité.
Notre groupe Les Républicains prône aussi un moratoire de cinq ans sur l'immigration de manière à pouvoir bien intégrer les personnes déjà présentes sur notre sol et souhaite que le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile – le CESEDA – évolue progressivement vers un système d'immigration choisie.