Nous proposons par cet amendement de relever le taux du versement transport en créant une nouvelle tranche afin d'abonder ce qui constitue aujourd'hui la ressource principale du Syndicat des transports d'Île-de-France – STIF – et accompagner la montée en charge des projets de transports en commun dans la région.
La recette dégagée pourrait être de 350 millions d'euros, ce qui permettrait d'engager des programmes de renfort de l'offre de transports, et de financer l'achat de matériels roulants neufs. Chacun ici peut mesurer combien les besoins sont immenses, en particulier pour les RER et les métros, et ce n'est pas l'utilisatrice de la ligne 13 que je suis qui vous dira le contraire.
Des commandes d'un montant de plusieurs milliards d'euros sont nécessaires ; certaines sont déjà lancées, d'autres devraient l'être prochainement. Ces commandes sont vitales pour l'industrie ferroviaire française et ses dizaines de milliers de salariés qui travaillent dans des usines réparties sur l'ensemble du territoire.
L'enjeu est également de favoriser un rééquilibrage du territoire francilien. Comme vous le savez, et l'Altoséquanaise que je suis le constate, les entreprises sont très concentrées dans l'ouest parisien. Il faut donc non pas tenter d'harmoniser les taux au plan régional, mais plutôt favoriser l'implantation d'entreprises dans tout le reste de la région.