Nous voterons cet amendement, à plus forte raison si le vôtre, monsieur le rapporteur général, tend à appliquer des dispositions contraires. Les salariés et les usagers des transports d'Île-de-France pâtissent d'une double peine, à savoir l'étalement urbain et un temps toujours plus long passé dans les transports, dans des conditions souvent très difficiles, et ce n'est évidemment plus supportable. Il est donc normal que les entreprises, notamment celles qui sont implantées dans les départements où la concentration est la plus importante, contribuent à l'amélioration de ces transports.
En outre, on ne réglera pas le problème de l'étalement urbain et des heures de transport dans la région Île-de-France si on n'aménage pas différemment le territoire, ce qui suppose de revenir sur les pôles de compétitivité et autres structurations qui ont pour conséquence que des gens passent aujourd'hui une heure et demie, deux heures dans les transports. Il faut donc revoir le sujet de manière globale.