Comme l'a dit Pacôme Rupin, ce n'est pas un choix que nous avons à faire entre, d'une part, accueillir les personnes et travailler sur leurs parcours d'intégration et, d'autre part, lutter contre l'immigration irrégulière. Depuis 2017, nous faisons les deux. Les choses sont-elles parfaites ? Non. Sommes-nous dans une situation comparable à celle que nous connaissons depuis plusieurs dizaines d'années ? Oui. Depuis 2017, le Président de la République, le Gouvernement et la majorité parlementaire agissent-ils résolument et de manière équilibrée sur ces deux volets ? Absolument.
Or votre amendement nous invite à retirer de l'argent à l'accueil des primo-arrivants. Laissez-moi vous dire ce qui se passera s'il est adopté : nous ne pourrons plus dispenser de cours de français aux personnes immigrées qui arrivent pour la première fois en France, …