Les mineurs non accompagnés posent souvent problème aux conseils départementaux, qui se plaignent de leur nombre et de la charge épouvantable qu'ils constituent.
Or je constate que leur nombre diminue et que la situation est bien régulée.
Soyez rassurée, madame la rapporteure spéciale : les mineurs non accompagnés apprennent le français très vite et font beaucoup d'efforts. Les associations et les bénévoles sont nombreux à s'investir pour les aider.
Ils s'intègrent très bien, je le constate en particulier dans les filières délaissées par nos jeunes, comme le bâtiment et les travaux publics, l'hôtellerie et la restauration. Ce sont des élèves studieux qui ne posent pas de problème.
Supprimer les crédits alloués aux cours de français serait à mon sens une grave erreur car l'intégration passe d'abord par la langue.