Sur le fond, cet amendement est intéressant. J'émettrai toutefois un avis défavorable, pour deux raisons. D'une part, des efforts importants ont effectivement été réalisés : près de 20 % d'augmentation des crédits en 2020. D'autre part, comme Jean-Noël Barrot et moi l'analysons dans notre rapport d'information sur l'intégration professionnelle des réfugiés et des demandeurs d'asile, le problème que pose ce programme 104 ne réside pas tant dans l'inscription budgétaire, dans des crédits qui seraient insuffisants, que dans l'exécution. L'engagement de ces nouveaux marchés, la mise en oeuvre de ces nouvelles politiques, a pris du temps. Nous l'avons constaté, nous le regrettons, et nous demandons aujourd'hui au Gouvernement de bien veiller à ce que les crédits inscrits soient consommés. Reste qu'il s'agit là d'une question de sous-exécution et non de manque de fonds.