C'est l'un de vos amendements dans l'exposé sommaire duquel vous ne mentionnez pas Roosevelt, et pourtant vous le citez dans sa défense… Autre paradoxe, vous dénoncez dans l'exposé sommaire l'insuffisance qualitative des PEC, tout en nous demandant d'en augmenter le nombre. Je ne sais pas trop ce que je dois vous répondre. Vous dites qu'un temps exceptionnel exige des mesures exceptionnelles. Excusez-moi, mais si les mesures décidées par le Gouvernement et défendues par la majorité ne sont pas exceptionnelles, dites-moi ce qu'elles sont. Ou vous souffrez d'une mauvaise vue, et vous pouvez vous soigner, ou vous faites preuve de mauvaise foi. Je ne peux pas vous laisser affirmer que nous ne prenons pas de mesures exceptionnelles, à la hauteur de la situation.
Quant aux contrats aidés, je rappelle qu'ils avaient cours dans le secteur marchand, et induisaient le plus souvent des effets d'aubaine. Notre objectif est de se concentrer sur la personne, or, les employeurs utilisaient ces contrats et les renouvelaient sans cesse, au mépris de la personne. Dans un parcours emploi compétences, la personne concernée est bien prise en charge, elle bénéficie d'un accompagnement pour ensuite obtenir un emploi pérenne. Selon moi, les moyens que nous mettons sur la table pour financer les parcours emploi compétences sont largement suffisants. Je donne donc, à titre personnel, un avis défavorable.