Je vous ai répondu par signe, madame Ménard, mais je confirme au micro qu'il est normal que les préfets aient prévu un taux de 65 % de prise en charge des PEC dans le cadre du plan jeunes. C'est le taux normal. Les 80 % s'appliqueront aux emplois dans les zones de revitalisation rurale et les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
S'agissant de la répartition – et cela vaut pour tout le plan jeunes – , des enveloppes ont été attribuées aux préfets de région. Nous leur avons demandé de définir, en lien avec les préfets de département, des objectifs territoriaux partagés, c'est-à-dire ayant fait l'objet d'une discussion avec les acteurs locaux, au premier rang desquels les collectivités territoriales. Le dialogue doit se tenir aux niveaux départemental et infradépartemental pour définir les bons dispositifs de soutien à l'échelle de chaque bassin d'emploi. Nous avons prévu une enveloppe fongible pour permettre à un territoire qui souhaiterait moins de garantie jeunes et plus de PEC, ou le contraire, de procéder aux ajustements nécessaires. Une grande latitude leur est donnée pour adapter les dispositifs et trouver la bonne répartition des emplois, tant entre les départements qu'au niveau infradépartemental, afin de mieux répondre aux besoins dans chaque bassin d'emploi.
Au profit de ces explications, je vous suggère de retirer vos amendements.