Si je désapprouve la solution retenue par Mme Pécresse, j'admets néanmoins que son bornage à 2018 lui causera inévitablement, ainsi qu'au conseil régional, les mêmes problèmes que ceux qui se sont posés précédemment. Je suis favorable à la pérennité du dispositif.
Cela étant, ce qui me préoccupe – et je rejoins Elsa Faucillon sur ce point – , c'est la défense non pas de l'égalité des chances évoquée tout à l'heure – j'ignore ce que cela signifie – mais de l'égalité des droits. Il faut veiller à assurer l'égalité entre les territoires, non seulement entre la Grande Couronne et la Petite Couronne, mais aussi entre départements de la petite couronne, qui présentent des inégalités de fait qu'il faut corriger.
Uniformiser l'augmentation du coût du transport dans tous les départements augmentera encore la concentration des entreprises à Paris et dans le département des Hauts-de-Seine. Ce sujet me préoccupe. Je n'en pense pas moins qu'il faut proroger le dispositif retenu jusqu'en 2022.