M. Ruffin soulève une bonne question : celle du statut des emplois à domicile, notamment des assistantes maternelles. L'an dernier, la commission des finances, en lien avec la majorité, avait demandé la réalisation d'études à l'Institut des politiques publiques afin d'avoir une vision plus précise de ces emplois. Nous avions constaté qu'une même personne salariée a souvent une multitude d'employeurs, mais aussi que ces métiers, dépourvus de toute formation professionnelle et d'avancement de carrière, sont également marqués par une grande précarité. Il y a beaucoup à faire pour progresser dans ce domaine.
Nous avons aussi constaté que le système français s'agissant en particulier des assistantes maternelles, fondé sur un crédit d'impôt au lieu d'une aide directe, aboutit à faire de la France le pays européen dans lequel les familles modestes ont le moins accès à la garde d'enfants.