Je pensais, monsieur Ruffin, que vous défendriez à la fois toute votre série d'amendements, dans laquelle vous proposez de créer un service public national couvrant une multitude de métiers. Votre initiative m'interroge, je vous expliquerai pourquoi. Auparavant, je rappellerai que ce n'est pas parce qu'un amendement est juridiquement recevable qu'il n'est pas hors sujet. Nous avons donc essayé de vous expliquer que le moment n'est pas opportun pour défendre vos amendements précédents.
Je donnerai dès maintenant mes avis sur votre série d'amendements à venir, et je ne reprendrai plus la parole. Je le disais, cette longue série d'amendements crée un service public national dans des domaines très variés. J'avoue que c'est une première ; pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt ? Cela étant, il me semble qu'avant d'imputer toutes ces créations d'emplois publics sur le projet de loi de finances, chacune des commissions concernées pourrait peut-être examiner vos propositions et décider de créer ou non ces postes.
Selon vous, il faudrait non seulement un service national public de la dépendance – c'est votre amendement no 2392 – , mais aussi – tel est l'objet de l'amendement no 2435 – un service national public pour créer 7 000 postes de comédiens, poètes et artistes – nous aurions des minis Comédie-Française partout dans le pays ! C'est sur cet amendement que vous avez demandé un scrutin public.