Je répète ce que j'ai déjà dit : nous sommes en train d'examiner très attentivement la situation des personnes qui pourraient arriver en fin de droits pendant le confinement et, de façon plus générale, la situation des personnes susceptibles d'être fragilisées par la crise actuelle, parce que leur modèle d'emploi, qui consistait entre une alternance entre contrats courts et indemnisation chômage, repose sur un mécanisme qui s'est enrayé dans la crise. Il y a là, au demeurant, un problème structurel quant à la qualité des emplois proposés à ces personnes. Je vous confirme que nous aurons, la semaine prochaine, une discussion avec les partenaires sociaux sur ces questions d'assurance chômage.
S'agissant des chiffres, je ne sais pas ce que racontent les entreprises d'intérim. Les statistiques de mon ministère, auxquelles je fais confiance, montrent que l'on a détruit beaucoup de missions d'intérim mais qu'il s'en est recréé ; au total, le solde est aujourd'hui de moins 110 000 missions d'intérim, et non pas de moins 1 million.