Je ne vois pas ce qui vous a inquiété dans mes propos sur le Grand Palais, monsieur le rapporteur spécial. Au contraire, ils devraient vous rassurer, car je suis le sujet avec grande attention. La réserve de précaution de 30 millions d'euros est justement là pour assurer que l'enveloppe budgétaire sera bien respectée. De plus, nous avons annulé plusieurs aléas de ce projet qui, outre son caractère pharaonique sur le plan financier, présentait également une dangerosité du fait des travaux d'excavation prévus pour créer une plateforme logistique en sous-sol du Grand Palais – celui-ci étant situé au bord de la Seine, les travaux d'excavation étaient une mise en péril supplémentaire du bâtiment, qui n'avait pas besoin de cela.
Vous avez rappelé la maquette budgétaire de la restauration du Grand Palais : 150 millions d'emprunt, 25 millions de mécénat de Chanel ; j'ajoute le risque qu'auraient fait encourir les atermoiements sur ces aspects financiers si je n'avais pas pris de décision ferme. Je reste à votre disposition pour répondre plus finement à toute question relative au Grand Palais, bâtiment qui représente, ainsi que l'a souligné Mme Kuster, un élément patrimonial de première grandeur dans le paysage parisien. Mais, si nous n'agissons pas maintenant, la mort du Grand Palais est programmée.