Je défends cet amendement au nom de ma collègue Lise Magnier et je n'ai pas grand-chose à ajouter aux propos de mon collègue Thibault Bazin, puisque nos amendements reposent exactement sur les mêmes arguments.
Je souhaite seulement souligner que cet amendement n'appelle pas à un grand soir, et qu'il ne porte pas même sur les modifications importantes que le monde agricole attend. Il s'agit seulement d'assurer aux agriculteurs qui s'engagent dans la production de luzerne déshydratée, dont je ne suis pas non plus un spécialiste, mais dont je sais qu'elle est utile à l'agriculture biologique, qu'ils bénéficieront tous par principe, du même dispositif d'exonération, lequel dépend aujourd'hui de la décision d'une collectivité. Il s'agit simplement de leur donner, quand ils se lancent dans cette activité, la certitude de bénéficier de la même exonération.