J'ai d'autres arguments susceptibles de vous convaincre : l'accès difficile aux oeuvres créoles et aux documents de base comme les dictionnaires ou les grammaires complique l'étude de ces langues et de ces cultures ; comme l'ont montré Évelyne Adelin et Mylène Lebon-Eyquem, chercheuses en langue créole, rien ne concourt à l'élaboration d'une politique linguistique spécifique aux outre-mer ; et aucune véritable promotion de la langue créole n'a été faite, ni aucun encouragement pour le système éducatif sur le terrain. Cet amendement permettrait de faire un premier pas vers une meilleure considération du créole parmi les langues enseignées dans notre pays.