Les territoires d'outre-mer sont soumis à des conditions climatiques qui diffèrent de celles de l'Hexagone. La conservation du patrimoine culturel matériel présent dans ces territoires est devenue un objet de réflexion tant leur entretien et leur rénovation sont complexes. Je pense, à La Réunion, aux lazarets ou encore à la prison Juliette-Dodu.
Afin de sauvegarder et de préserver ces richesses culturelles, certains territoires d'outre-mer doivent avoir recours à des spécialistes extérieurs, parfois internationaux – provenant d'Afrique, d'Inde, de Chine… Mais faire appel à une expertise extérieure a un coût important et rend difficile la rénovation d'oeuvres, de bâtiments, et ce malgré l'ingéniosité dont font preuve certains départements, dont témoignent la mise en place des réseaux de professionnels du bâti à La Réunion par le biais des Entretiens du patrimoine de l'océan Indien ou la suppression des climatiseurs dans certains musées, rompant avec les normes appliquées dans l'Hexagone.
Les particularités liées au caractère ultra-périphérique de ces territoires requièrent des dispositifs particuliers, plus coûteux. C'est la raison pour laquelle nous demandons un rapport afin de déterminer le coût réel des pratiques adaptées à l'environnement et aux spécificités de chacun de ces territoires.