On a salué, à juste titre, l'effort fait par France 4 pendant le confinement, mais le service public ne peut pas avoir de chaîne du confinement qui servirait, espérons-le, de moins en moins – ou plus jamais ! J'ai voulu prolonger l'existence de France 4 pour nous donner le temps de la réflexion. Quel objectif poursuivons-nous ? Il ne s'agit pas de maintenir France 4, mais de s'interroger sur les besoins de nos enfants et de notre jeunesse. Ont-ils besoin d'une chaîne éducative ? Quels niveaux scolaires une telle chaîne devrait-elle cibler et comment ses programmes devraient-ils être structurés ? Avons-nous besoin d'une chaîne jeunesse proposant une programmation d'un bon niveau culturel ? Avons-nous besoin d'une chaîne d'animation ? C'est à l'ensemble de ces questions que nous devons répondre. Notre rôle n'est pas de conserver une structure qui pourrait être inutile. Il faut partir des besoins, les quantifier et les analyser. C'est la raison pour laquelle je vous ai donné un temps de réflexion. J'invite bien sûr les parlementaires, notamment les députés, à lancer et structurer cette réflexion. À l'évidence, l'idée de poursuivre la diffusion de France 4 parce qu'elle a servi pendant le confinement est, d'une certaine façon, absurde. Nous avons maintenu un effort à hauteur de 10 millions d'euros. Considérons l'avenir en plaçant nos enfants au coeur de notre réflexion. Demande de retrait.