Il ne s'agit pas d'un amendement d'appel. Nous sollicitons réellement 5 millions d'euros pour les centres d'hébergement et de réinsertion sociale, qui subissent actuellement un plan d'économies budgétaires. Celui-ci a des conséquences sur le personnel, notamment les travailleurs sociaux, dont le rôle est d'assurer l'insertion des personnes hébergées, sur les prestations d'insertion, dont certaines sont supprimées, et même sur la qualité de l'alimentation, qui se dégrade – sans compter les effets de la crise sanitaire actuelle. Un moratoire décrété sur le plan d'économies doit permettre une réflexion sur les prestations ainsi que sur le financement des centres d'hébergement et de réinsertion sociale.