Merci, madame Bonnivard, pour cet amendement qui met en avant les difficultés rencontrées par nos centres de vacances, à propos desquelles tous les acteurs de la montagne ont été alertés depuis le début de la crise. En septembre, j'ai même cosigné avec vous et de nombreux députés de la montagne, de tous les bancs, un courrier adressé à M. le ministre de l'éducation nationale à ce sujet. Le groupe d'études montagne, que je copréside avec Mme Dalloz, a également appelé l'attention de M. Blanquer sur cette situation. Je suis convaincu de l'importance des colonies de vacances, que j'ai pu mesurer lorsque j'étais maire de ma commune. De surcroît, comme ces centres de vacances forment les skieurs de demain, leur devenir aura des implications sur l'économie de la montagne pendant les dix prochaines années.
Toutefois, les trois premiers projets de loi de finances rectificative contiennent déjà un grand nombre d'aides à destination des entreprises, et le quatrième, examiné en ce moment même par la commission des finances, en prévoit d'autres ; ces dispositifs apportent un soutien massif à l'ensemble des entreprises. Ajoutons que ces aides ont été renforcées pour le tourisme et que le PLFR4, qui sera prochainement adopté, les intensifiera. Il faut laisser le plan de relance faire son oeuvre, mais cela n'enlève rien, bien sûr, à la nécessité de soutenir les centres de vacances. Je souligne, enfin, que le dispositif des vacances apprenantes, qui relève de la mission « Sport, jeunesse et vie associative », devrait être pérennisé après le succès qu'il a connu et que nous saluons.
Je vous demande donc de retirer votre amendement, sans quoi j'émettrai un avis défavorable.