Il lance un autre appel au Gouvernement, pour empêcher le démantèlement du site de General Electric de Belfort. La vente d'Alstom à General Electric est un fiasco. L'État a fait preuve d'une faiblesse à chaque étape, d'abord en donnant son accord à la vente, puis en n'assurant aucun suivi de l'application de l'accord, en ne levant pas les options d'achat détenues par le groupe Bouygues et en refusant de sanctionner General Electric pour non-respect de l'accord de 2014.
Le Gouvernement se satisfait d'un accord qui coûtera des centaines d'emplois, et qui ira au bénéfice d'une entreprise dont la totale déloyauté est prouvée depuis des années. En laissant sombrer les activités françaises de General Electric, le Gouvernement se rend coupable d'une véritable trahison contre les intérêts économiques et industriels de notre pays. Il laissera disparaître des savoir-faire indispensables pour mener à bien la planification écologique dont nous avons besoin. En laissant mourir à petit feu les activités françaises, le Gouvernement place le pays dans la main de géants industriels et de puissances étrangères pour la production de son énergie. La faiblesse structurelle de General Electric porte d'ailleurs à penser qu'un recours à la nationalisation serait de nature à donner un avenir aux activités françaises du groupe dans le domaine de l'énergie.