Aucun problème, monsieur le président.
L'objectif, disais-je, est bien entendu de renforcer le potentiel d'innovation des acteurs locaux, au bénéfice de l'ensemble des territoires, avec en tête deux dynamiques complémentaires : démontrer en conditions réelles, sur le terrain, les innovations développées dans le cadre des grandes stratégies d'accélération nationale pilotées par le Gouvernement ; avec les démonstrateurs territoriaux, expérimenter des innovations au plus près des populations et des territoires. L'outil est doté de 2,5 millions d'euros sur cinq ans, ce qui n'est pas rien.
Je veux aussi rappeler en parallèle le co-investissement – vous le savez, madame la rapporteure spéciale suppléante – aux côtés des territoires : la part régionalisée des programmes se voit renforcée, passant de 250 millions à 500 millions d'euros, soit 100 millions supplémentaires par an sur cinq ans. Le principe reste identique : 1 euro investi par une région pour 1 euro investi par l'État.
La loi ne peut cependant pas inscrire explicitement cet objectif dans la doctrine d'investissement pour les raisons que j'ai déjà évoquées, au risque de restreindre le champ d'action du PIA. Malgré le caractère intéressant de l'objectif, je pense que le moyen n'est pas le bon. Je vous suggère donc de retirer cet amendement ; dans le cas inverse, l'avis sera défavorable.