Ce sujet mériterait assurément que nous y passions des heures. Je crains que cela ne soit pas possible aujourd'hui. Je suis très frappé par la croissance du e-commerce, dont les parts de marchés représentant déjà, dans les secteurs où il est le moins représenté, 10 %, et peuvent s'élever jusqu'à 40 %, voire 50 % dans le vestimentaire, la maroquinerie ou l'informatique. Nous serions bien les seuls, en France, à ignorer que le e-commerce représente une concurrence absolue pour le commerce physique, qu'il s'agisse des commerces de centre-ville ou des grandes surfaces installées en périphérie. L'amendement vise les grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés : les plus grands distributeurs ne sont pas les seuls concernés. Les indépendants ayant de telles surfaces de vente – il en existe – seront également pénalisés.
Je suis par ailleurs sensible à l'argument qui a été développé sur l'emploi.