Intervention de Olivier Véran

Séance en hémicycle du samedi 7 novembre 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Texte adopté par l'assemblée nationale en nouvelle lecture

Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé :

… n'aurait aucune cohérence, et vous seriez les premiers à nous faire un procès en incohérence. Depuis le premier jour, nous sommes sans cesse balancés entre le procès du « vous en faites trop » et celui du « vous n'en faites pas assez ».

Le couvre-feu pour les bars et restaurants à Marseille au mois d'août était excessif et précoce, ai-je entendu. La fermeture des bars et des restaurants dans les métropoles dans lesquelles le virus circulait activement au début du mois de septembre et en octobre ? Là aussi excessive, précoce, non concertée, non comprise, « ça ne marchera jamais ». Le couvre-feu décidé ensuite sur l'ensemble du territoire national : une mesure excessive et probablement impossible à mettre en place, disait déjà, à l'époque, le président Lagarde.

Enfin, sur le confinement, il y a ceux qui nous disent qu'il va trop loin, que fermer les commerces est inutile et qu'il faut trouver des dérogations ici et là, ceux qui nous disent que le confinement n'est pas assez fort, et ceux qui sont capables de dire les deux dans la même phrase. « Je trouve que votre confinement va trop loin et je veux des dérogations mais, si j'avais dû décider, j'aurais choisi un confinement brutal. » Les décisions peuvent être prises de manière concertée, et elles le sont.

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