Ils sont blessés de ne plus pouvoir vendre, alors qu'ils se sont battus pour leur activité.
Les commerçants sont d'autant plus blessés – j'ai encore reçu un message de l'un d'entre eux tout à l'heure – que, alors qu'on leur demande de fermer leurs commerces, l'État ne les oublie pas et leur réclame le versement de la CFE – cotisation foncière des entreprises – , dont le montant n'a pas évolué malgré la situation.
Ainsi, les impôts restent identiques, même si l'activité est moindre. J'entends bien, monsieur le ministre, que vous annoncez des aides. Mais encore faudrait-il que tous les commerçants les perçoivent ; ce ne sont aujourd'hui que des promesses. Par ailleurs, c'est ne pas répondre aux demandes des chefs d'entreprise : ils ne veulent pas être aidés, mais vivre de leur travail !