Mes chers collègues, j'entends vos plaidoyers pour les commerçants depuis plus d'une semaine.
Vous vous présentez comme les porte-parole des commerçants. Mais écoutez, en guise d'exemple, le récit de ce que j'ai vécu aux côtés des commerçants de ma circonscription, dont l'état sanitaire est au rouge écarlate.
Deux maires ont pris des arrêtés d'ouverture des magasins non alimentaires, le 30 octobre au soir. Le lendemain matin, un samedi, ils ont fait la tournée des commerces pour voir s'ils avaient ouvert. Situation gênante, tous étaient restés fermés, préférant passer au cliquer-emporter. Malgré cela, une des maires a maintenu son arrêté, enjoignant aux commerçants d'ouvrir et leur annonçant qu'elle paierait leurs amendes.
Eh bien ils ont refusé, et tous ceux qui étaient interrogés par les journalistes ont répondu qu'ils ne voulaient pas participer à l'aggravation de la pandémie !