Merci, monsieur le président, de donner la parole à ceux qui s'expriment peu.
Qu'au fil des mois d'une crise sanitaire historique, les mesures très contraignantes du confinement soient moins bien acceptées, c'est normal, c'est logique. Que nos commerçants éprouvent du désarroi, des angoisses devant leurs difficultés, c'est tout aussi normal et logique. Mais que certains s'engouffrent dans la brèche créée par cette moindre acceptabilité, et soufflent sur les braises de la colère de nos commerçants, ce n'est, selon moi, pas normal !
L'opposition nous a accusés d'être arrogants, méprisants, de refuser le débat ou de le cadenasser – alors que nous sommes pourtant bien en train de débattre !
J'entends des mensonges, par exemple que la vente des livres serait interdite. En tant que présidente du groupe d'études sur le livre et l'économie du livre et du papier, je rappelle que les Français, qui achètent en moyenne un livre par mois, pourront continuer à le faire sans problème, grâce au cliquer-emporter, comme l'a indiqué le ministre.