Car, ne vous en déplaise, puisque les petits commerces sont fermés, ils doivent aller dans ces grandes surfaces dont les rayons ont été fermés à coup de scotch. On est chez Ubu roi ! Quelle absurdité, alors qu'au même moment, vous envoyez les gens dans les usines, au travail, dans les transports en commun !
Il y a pire : le décret du 29 août sur les personnes vulnérables. Il a, fort heureusement, été annulé le 19 octobre par le Conseil d'État, sauf pour les conjoints. Or, lors du premier confinement, les conjoints de personnes vulnérables ou malades disposaient d'arrêts de travail. Ce n'est plus le cas, et je redemande donc au ministre quand il remédiera à cette situation. Qu'on m'explique en effet quelle logique il y a à fermer les commerces proximité mais à envoyer les conjoints de personnes vulnérables, qui avaient été maintenus à domicile pendant le premier confinement, dans les transports en commun, dans les usines ou au travail ! C'est beaucoup plus dangereux, et ce sont eux qu'on retrouve en réanimation ensuite.