J'ai assisté à un long débat et à deux discussions surréalistes. Nous devrions faire collectivement preuve de davantage d'humilité et de responsabilité face à ce drame. Hier encore, il y a eu 62 000 nouveaux cas.
Le groupe Socialistes et apparentés a voté la déclaration du Premier ministre, mais, sur les modalités et sur la forme, nous désapprouvons la prorogation de l'état d'urgence au-delà du 16 février sans nouvelle saisine du Parlement. Cela pose un vrai problème de démocratie et d'acceptabilité des mesures par la population.
Je n'entre pas dans la discussion sur l'ouverture de tel ou tel commerce, mais je soutiens globalement le Gouvernement quand il prend ses responsabilités pour casser les chaînes de contamination. En revanche, ne pas laisser le Parlement s'exprimer, ne serait-ce qu'en février, sur l'opportunité de proroger l'état d'urgence sanitaire est une faute politique grave.