Pour la première fois dans ce débat, je suis d'accord avec le rapporteur. Je veux surtout alerter : ce qui paraît être une souplesse peut être un grand danger. On a abandonné le vote par correspondance il y a quelques décennies, parce qu'il donnait lieu à tout un tas de turpitudes et de fraudes. On peut nous expliquer qu'il pourrait être bien régulé, mais c'est quand même la porte ouverte à diverses manipulations par les gens qui sont en place, ceux qui disposent des leviers de l'organisation du scrutin. Je suis donc très réticent et très méfiant à l'égard de ce type d'évolution. Je préférerais que l'on s'oriente vers le vote électronique, beaucoup plus facile à sécuriser et non manipulable par les organisateurs des scrutins, c'est-à-dire les municipalités.