Ne dites pas « oh ! » : je ne fais que dresser un constat. Dans le plan de relance, vous avez consacré à ce problème 800 millions d'euros – autant dire rien. Vous avez ajouté 1 milliard dans le PLFR4, mais cela reste très faible au regard de la vague qui s'annonce et dont les conséquences, en matière sociale, seront aussi graves que celles de la crise sanitaire elle-même. Le fait qu'1 million de personnes tombent dans la pauvreté n'est pas sans conséquences en matière de logement, de santé, d'alimentation. Vous êtes en deçà du nécessaire. Cet amendement n'allait pourtant pas très loin ; il se contentait de vouloir mettre fin au scandale que représentent les agissements des banques envers les plus défavorisés de nos concitoyens, d'empêcher celles-ci de les étrangler. Il s'agit donc d'une proposition mesurée et je ne comprends pas que vous la rejetiez d'un revers de main.