À mon sens, cet amendement offrait au ministre et au rapporteur l'occasion de faire un geste. Vous parlez de travailler ensemble à l'unité nationale. Or des parlementaires vous alertent sur la situation des plus pauvres, ceux qui sont contraints de recourir aux paniers alimentaires – je connais bien cette situation en Martinique – ou ne peuvent pas payer leurs factures d'électricité. Les frais bancaires, dont les établissements financiers pourraient aisément se dispenser, aggravent leur situation.
Il fallait accomplir ce geste, et vous vous y refusez, sans donner la moindre explication : excusez-moi de vous le dire, mais vous êtes pris en flagrant délit d'irrespect. Votre comportement montre qu'à vos yeux, le Parlement n'a pas son mot à dire.