Le problème que vous soulevez est fondamental. Ces jeunes non accompagnés – que l'on appelle à Marseille les « jeunes errants » – sont nombreux en centre-ville. Vous dites qu'ils habitent souvent les QPV – quartiers prioritaires de la politique de la ville – , mais ce n'est pas le cas de ceux que je vois dans les centres-villes.
Comme vous l'avez rappelé, leur cas relève des compétences des départements, et nous aurions plutôt dû l'examiner dans le cadre de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Je rappelle que le budget des cités éducatives est en augmentation de 48 millions d'euros, ce qui permettra d'en faire fonctionner 120 en 2021, soit 40 de plus qu'en 2020, et donc de renforcer l'accompagnement des élèves en dehors des temps scolaires.
Les jeunes dont vous parlez doivent être pris en charge. C'est un problème de fond qui mérite un débat approfondi avec le Gouvernement : comment peuvent-ils se retrouver à 12 ou 13 ans à errer dans un centre-ville ? Des résolutions doivent être prises en la matière.
Le présent amendement n'a pas été examiné en commission, et pour cause ; à titre personnel, demande de retrait ou avis défavorable.