Madame la ministre, je ne peux pas vous écouter sans réagir : la fibre prend du retard dans notre pays et, dans ma région, il se monte à trois ans. Et il y a des divergences de couverture considérables : dans les zones urbaines, appelées « zones amies » parce qu'il n'y est pas nécessaire d'avoir le concours de la puissance publique pour financer ces opérations, cela va relativement vite, mais c'est autrement compliqué dans les zones rurales, où le retard se creuse. C'est d'autant plus cruel et mal ressenti que nos compatriotes, du fait de la situation sanitaire, ont plus que jamais besoin de ce raccordement. Or le PLFR4 prévoit une suppression de crédits consacrés à la fibre, ce qui est tout à fait inquiétant. Le Gouvernement, au lieu d'imposer des objectifs à des tiers, ferait mieux d'allouer les moyens nécessaires.