En réalité, cette évolution s'est accompagnée d'une baisse brutale du montant des impôts et des pénalités réclamés aux fraudeurs, qui a dégringolé à 13,9 milliards en 2019, contre 21,2 milliards en 2015, soit quasiment une diminution de moitié – ceci explique sans doute cela ! Un récent rapport de la commission des finances du Sénat a d'ailleurs imputé cette baisse à la chute des contrôles due aux suppressions de postes.
La situation n'est plus supportable. On ne peut pas, d'un côté, prétendre lutter contre l'évasion fiscale – véritable fléau pour notre pays, encore plus insupportable en cette période de crise sociale et sanitaire où nous avons besoin de recettes – et, de l'autre, supprimer les postes des agents publics chargés du recouvrement de l'impôt.