Ce qui compte, pour nos concitoyens, c'est le travail, qui donne à chacun une dignité, c'est la reconnaissance de leur contribution à la création de richesse, c'est ce qui les libère des charges de la vie courante, c'est la protection de la qualité de vie, la préservation de leur santé, la garantie de leur sécurité, la possibilité de s'émanciper de leur condition, un véritable droit à l'avenir pour leurs enfants. En ces matières, il y a un bilan, auquel le Président de la République a pris part : la priorité absolue donnée à l'éducation, la volonté d'ouvrir l'accès aux soins à tous grâce au tiers payant généralisé, la possibilité de se former tout au long de sa vie avec des droits ouverts dans un compte personnel d'activité, la possibilité de conserver les droits acquis à l'assurance chômage lorsqu'on retrouve un nouvel emploi, le droit à la retraite à soixante ans pour les carrières longues, la reconnaissance de la pénibilité du travail pour fixer l'âge de départ à la retraite, la lutte contre le réchauffement climatique, avec le succès international de la COP21, l'engagement courageux de nos troupes contre le terrorisme. Ce bilan, je ne crains pas de dire que j'en suis fier, de même que je ne crains pas de dire qu'en 2012, il fallait aussi restaurer les taux de marge des entreprises françaises, qui étaient parmi les plus faibles d'Europe, parce que c'est ainsi que se financent l'investissement, la recherche, le développement, le renouvellement de l'appareil productif, la formation. La gauche, ce n'est pas l'archaïsme !