Le confinement contraint actuel conduit chacun à réévaluer la nécessité des relations humaines, physiques, pour la qualité du travail, mais aussi des relations sociales.
Or depuis des années, la qualité de l'accueil dans les installations ferroviaires et notamment les gares ne cesse de se dégrader, à cause du développement du numérique. Si celui-ci pourrait constituer un progrès, une aide, nous en sommes d'accord, il sert bien souvent, malheureusement, à remplacer des agents.
La loi pour un nouveau pacte ferroviaire prévoit notamment une nouvelle réduction des effectifs, qui pourrait avoir des effets catastrophiques sur les conditions de travail des agents et les rapports avec les usagers. Cet amendement vise donc à financer la réhumanisation de nos gares et la réduction des inégalités provoquées par la fracture numérique, grâce au maintien des guichets d'accueil et des billetteries physiques.
C'est évidemment un amendement d'appel, puisque nous savons que les montants proposés n'y suffiront pas.
Nous espérons en outre que le Gouvernement, s'il reconnaît le bien-fondé de cet amendement, voudra bien lever le gage.