Intervention de Thierry Benoit

Séance en hémicycle du lundi 9 novembre 2020 à 9h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Après l'article 56

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Ce que je veux, c'est bien l'alignement sur le système général. En effet, toutes les arguties que vous pourrez imaginer concernant l'écrêtement – ceci ne s'adresse pas à vous personnellement, madame la secrétaire d'État – , ne visent qu'à embrouiller à la fois les députés que nous sommes et nos concitoyens. Dans un rapport de décembre 2017, la Cour des comptes relève l'absence de cadre clair et transversal définissant les rémunérations des personnalités concernées, et réglant la question des retraites.

Alors que nous célébrons aujourd'hui le cinquantième anniversaire de la mort du général de Gaulle, j'ai une pensée pour Alain Juppé qui a été nommé au Conseil constitutionnel. Peut-être celui-ci n'a-t-il pas opté pour le cumul, car la loi permet aussi bien le cumul que le non-cumul.

Quoi qu'il en soit, pendant le mouvement des gilets jaunes, nous en avons parlé sur les ronds-points avec les Français. Au risque d'être traité de démagogue et de populiste, je le dis avec fermeté : nous ne pouvons plus supporter la situation actuelle, d'autant qu'en tant que députés, nous avons mis de l'ordre dans notre maison. Nous devons savoir combien de hauts fonctionnaires sont concernés par les cumuls, comment ils sont nommés, combien ils perçoivent et comment est encadré de manière précise le cumul emploi-retraite. Je rappelle que, pour le commun des Français, salariés du public comme du privé, les règles sont claires et précises, et que le droit au cumul est très restreint.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.