En cette période de crise, et en ce début de XXIe siècle, la transition écologique représente une véritable priorité pour le bien-être de notre civilisation. Ce ne doit pas être une belle parole sans acte, un terme dénué de sens, un décor pour faire joli, un arbre qui cache la forêt.
Depuis le début du quinquennat, le Gouvernement et la majorité présidentielle sont pleinement engagés dans l'action écologique ; une action pour transformer notre société en profondeur et pour accompagner le changement vers plus de biodiversité, plus de mobilités douces, moins de dioxyde de carbone, moins de déchets, et plus d'énergie verte, avec l'objectif de rendre les villes plus respirables, la terre plus saine, les eaux moins usées, mais aussi de préserver les sols et de protéger la faune sauvage.
Fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermeture de toutes les centrales à charbon d'ici à 2022, plan vélo, augmentation des surfaces agricoles dédiées au bio, obligation pour la restauration collective de travailler avec au moins 50 % de produits bio et de qualité, prime à la conversion, fin de l'exploitation des hydrocarbures : ce n'est qu'un début. La transition écologique, ce sont 30 milliards d'euros dans le cadre du plan France relance, dont 6,7 milliards consacrés à la rénovation énergétique à travers le dispositif MaPrimeRénov'. La transition écologique, c'est aussi la rénovation des bâtiments publics, des logements sociaux et des TPE et PME. La transition écologique, ce sont encore 1,2 milliard d'euros pour soutenir les transports du quotidien et étendre la pratique du vélo, 3,4 milliards pour les technologies vertes, 1,2 milliard pour la décarbonation de l'industrie. C'est aussi un soutien de 2 milliards d'euros à l'agriculture durable, à la filière bio et aux circuits courts, pour revenir au local et à une alimentation saine.
Dans ce contexte, je suis fière de proposer avec mes collègues, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, un crédit d'impôt de 2 500 euros pour accompagner les filières agricoles dans la certification haute valeur environnementale – HVE – de niveau 3, afin d'aider à rendre les pratiques plus respectueuses de nos espaces naturels et de notre bien-être.
Le budget de l'État pour 2021 est à la hauteur de ses ambitions environnementales, puisque près de 43 milliards d'euros de dépenses sont favorables à l'environnement, soit une hausse de 8,5 milliards d'euros par rapport à 2020, ce qui signifie que le Gouvernement et la majorité présidentielle sont pleinement engagés dans la transformation verte de notre pays. Avec son budget vert, la France est également le premier pays au monde à mesurer l'impact du budget de l'État sur l'environnement au regard de différents critères, comme la lutte contre le changement climatique, la protection des espaces naturels ou la lutte contre les pollutions. Il s'agit d'une pratique innovante en matière budgétaire, qui permet de vérifier la concrétisation écologique, sur le terrain, des mesures que nous adoptons.
Étant majoritairement issus de la société civile, nous sommes en effet des élus de terrain et cela se vérifie dans nos actes ! N'en déplaise aux oppositions, le Gouvernement et la majorité présidentielle sont pleinement ancrés dans la transition écologique : les actes sont là, preuve qu'aucun parti politique ne possède l'apanage du vert. L'écologie n'appartient pas à un groupe : elle est de notre responsabilité à tous. C'est une démarche collective, main dans la main ; une pratique que nous pouvons tous appliquer dans notre vie quotidienne. Car en matière écologique, le respect de soi commence par le respect des autres : c'est avec l'écologie que nous garantirons notre terre, nos modes de vie, notre santé, la protection de nos espaces naturels et de nos terres agricoles et, bien entendu, les générations futures.
L'écologie, c'est notre destin commun, et pour toutes ces raisons, mes chers collègues, le groupe La République en marche vous invite à voter les crédits de cette mission.